Les types de By-Pass : Il existe deux types de by-pass
Les types de By-Pass : Il existe deux types de by-pass

Mini Bypass
Le mini By-pass est une intervention est de plus en plus pratiquée pour le traitement de l’obésité.
L’intervention est moins longue, et permet un meilleur controle des maladie associée à l’obésité essentiellement le diabète.
Les principaux inconvénients du mini bypass
- le risque de dénutrition et d’hypovitaminose est plus important qu’après bypass classique, d’ou l’importance de prolonger la vitaminothérapie.
- Le risque d’un reflux gastro œsophagien qui peut être facilement résolu avec l’utilisation d’un tube gastrique plus long.
- La perte de poids sur 1 à 5 ans est presque la même que celle avec le bypass classique.
Il est important de noter que le mini bypass et le by bass ont le même mode d’action et les mêmes effets sur l’organisme. Une fois opérée, le patient doit être suivi à vie. En plus, la prise de vitamines et de compléments alimentaires est indispensable.

Bypass classique
Le bypass classique
Le bypass est l’intervention la plus ancienne et la plus répondue dans le monde, nécessitant une hospitalisation moyenne de 2 à 4 jours. L’opération dure de 1h à 1h30 et est réalisée sous anesthésie générale.
La technique du bypass gastrique permet de perdre environ 60 à 75% de l’excès de poids. De l’ordre de 5 kg par mois, pendant les 6 premiers mois, puis une perte de poids de 2 à 4 kg par mois.
Le déroulement du séjour hospitalier
L’hospitalisation commence le jour de l’opération ou la veille, et le patient doit être à jeun depuis minuit. Après l’intervention, il passera quelques heures en salle de réveil, avant qu’on ne le ramène dans sa chambre.
Un petit tuyau (appelé Redon) lui sera mis à la fin de l’intervention, qui sort par un petit orifice de l’abdomen, pour aspirer les éventuelles sécrétions. Ce Redon sera retiré durant le deuxième ou le troisième jour.
Durant le séjour hospitalier, un traitement antibiotique, antalgique ainsi qu’un traitement préventif anticoagulant seront prescrits au patient, afin d’éviter une thrombose. Sauf en cas d’un IMC>50, le traitement est prolongé à domicile durant deux semaines.
L’après midi de l’intervention, l’opéré pourra boire un verre d’eau après accord du chirurgien et, à partir du deuxième jour, une alimentation mixée. Un kinésithérapeute l’aidera, par ailleurs, à asseoir et lui fera une mobilisation passive.
Le suivi après l’opération
15 jours après l’opération, un rendez-vous est fixé avec le médecin traitant pour enlever les fils, et un autre à un mois de l’intervention auprès de votre chirurgien.
Les consultations suivantes seront planifiées respectivement à 1 mois, 3 mois, 6 mois, 12 mois et 18 mois après l’intervention. Ensuite, les rendez-vous de contrôle s’espacent et sont prévus une fois par an jusqu’à 5 ans.
A partir de la 5ème année, le suivi s’effectue chez votre médecin traitant ou chez un spécialiste de l’obésité au minimum une fois par an afin de surveiller votre état général et nutritionnel.
Les éventuelles complications sont généralement rares et peuvent survenir de manière précoce ou tardive.
Dans les jours suivant l’intervention
- Le décollement des sutures internes de l’intestin ou de l’estomac : très rare et ne présentent que 0,2% des cas, cette complication est surtout favorisée par le tabagisme et les cas de diabète. Une nouvelle intervention s‘avère nécessaire ainsi qu’un traitement antibiotique ou la pose d’un drain.
- Le risque d’hémorragie, d’occlusion intestinale, d’abcès ou d’embolie pulmonaire qui ne représentent que 1%.
Après un mois
- Le risque d’une hernie interne, représentant 1% des cas, ce qui nécessite une intervention urgente.
- Le « dumping syndrome » qui se manifeste à travers une sensation de malaise général, une grande faiblesse et des sueurs. Une hygiène de vie avec des bonnes habitudes alimentaires doivent ainsi être adoptées à raison de 3 repas et éventuellement 2 collations pauvres en sucre et riches en protéines.
- Un ulcère ou un rétrécissement du raccordement entre l’estomac et l’intestin.
- Possibilité de dénutrition et de carences vitaminiques : Une supplémentation orale en vitamines et oligo-éléments est indispensable, et doivent être apportés sous forme de compléments alimentaires. Suite à la modification du circuit alimentaire, une diminution de l’assimilation des vitamines dites «liposolubles» (les vitamines A, D, E K sont solubles dans le gras), de la vitamine B12 et de certains nutriments et oligo-éléments peut être observée.